Tu m’aimes jusque dans mes zones d’ombre, mes portes fermées, mes poils qui repoussent sans cesse, les deuils que je traîne derrière moi, mes poèmes sombres.
Tu redresses chacun de mes sourires; tu lèches les larmes sur mes joues.
Puis, tu bois les douleurs enfouies au creux de mon sexe : ce viol, cette petite mort, ces orgasmes jamais éclos, cette infection de toutes les couleurs.
Dans ta bouche, je jouis pour la première fois.
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