But: Vous fournir une perte de temps à haute teneur en libido.
Moyens : Fiction errrotique, moeurs dépravées et humour douteux.


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Monday, April 26, 2010

À tes pieds


Même en pyjama et en bas de laine, tu es sexy. Tellement sexy que je serais prête à faire tout ce que tu voudrais. Pour toi j’irais jusqu’à :

- Lécher tes pieds même s’ils étaient secs, craqués, avec des oignons et des verrues plantaires ;
- Manger ton sexe même si tu avais une crise d’herpès ou une infection à levures ;
- Souffrir de crampes douloureuses au bras pour te faire jouir encore et encore ;
- Me laisser frapper au visage jusqu'à en saigner du nez, pour tout ce que j’ai fait, tout ce que je n’ai pas fait ;
- T’embrasser en public même si une foule d’homophobes me lançaient des insultes et des pierres ;
- Te donner un enfant si tu en voulais un, même si je n’ai ni pénis, ni testicules, ni spermatozoïdes ;
- Tomber en amour, malgré le vertige et les filets qui ne rattraperont pas mon corps si tu le laisses.

Texte par Eat it

Image par L Boy

Thursday, April 22, 2010

L'étalon de Troie

Durant la guerre de Troie, le roi Ménélas n'en pouvait plus. Les années passaient et sa femme, la plantureuse Hélène, restait inaccessible, enfermée par l'infâme - et beau - Pâris.
Il savait qu'elle avait dû succomber assez rapidement aux avances du prince troyen, offrant son corps et ses caresses à ce vil aristocrate. La nuit, parfois, le vent semblait charrier ses cris de jouissance jusqu'aux oreilles du roi.

Il enculait régulièrement son plus jeune page en imaginant les hanches d'Hélène, ses cuisses ouvertes, sa chatte bien chaude. Le jeune homme aimait bien sentir cette grosse chose qui lui donnait des sensations étranges. Heureusement pour lui.
Car le roi Ménélas n'en pouvait plus et son désir menaçait de le rendre fou.

Un jour, un cheval pénétra dans la cité et le siège fut brisé. Le roi Ménélas fouilla le palais en flammes, à la recherche de sa femme, le ceinturon déjà défait et la trique en l'air, prêt à satisfaire dix ans de désir.
Il la découvrit, nue, inerte, dans les bras de Pâris. Le pénis du prince était encore en elle, leurs corps enlacés en une froide étreinte... Ils s'étaient tués, en même temps, en plein amour. Ménélas, qui se masturbait ouvertement depuis quelques minutes, eut soudain envie de vomir. Au même instant, il éjacula dans le visage de sa femme morte, tandis que les restes de son dernier repas atterrissaient sur son ventre avec un bruit mou.

Le pauvre homme.

On raconte qu'après ces tristes événements, il se retira en campagne avec son jeune page, où ils vécurent heureux, loin de la guerre et des femmes.


T-Joy

Sunday, April 18, 2010

Passer au suivant


I

Frotter mon sexe avec du Comet :
ne pas laisser de preuves
ni de traces de ton passage.

T’effacer.


Pleurer sous la douche.


II

Rincer mon sang avec mes larmes,
puis mes larmes avec ma jouissance
au souvenir de ton sexe.

Ton sexe devenu robinet,
ton corps, de la céramique froide.

De nouveau ensemble sous la douche.


III

Retourner au point de départ :
le Comet, le sang, les larmes.

Ne pas faire une autre rechute de toi.

M’agripper très fort au rideau de douche
pour ne pas tomber sur ce plancher glissant.

Retrouver mon équilibre
sur le tapis en minou bleu.

Puis, mettre ma petite culotte de force.


IV (happy-end)

Des semaines plus tard
enlever la petite culotte.

Passer au suivant.


Texte par Eat it

Photo par L Boy et Eat it

Monday, April 12, 2010

Rapunzel rase ses longs cheveux dorés


Rapunzel en a marre d'expliquer à l'homme en bas qu'elle n'est pas intéressée par lui. Il s'est mis en tête qu'il est un prince venu pour la sauver en grimpant dans ses cheveux. Ça fait des jours qu'il la harcèle avec ça.

Pour lui faire comprendre une fois pour toutes qu'il s'est trompé d'adresse et de personne, Rapunzel rase ses longs cheveux dorés, puis elle les lance par la fenêtre. L'homme les prend dans ses mains en pleurant. Il les ramasse et retourne enfin chez lui. Ne sera pas raconté ici ce qu'il fait seul sous ses draps avec les cheveux de sa tendre moitié, hélas lesbienne.

Seule dans sa tour, Rapunzel attend la personne de ses rêves : une butch tatouée, percée et musclée, qui grimpera sur le mur de pierres jusqu'à elle, puis qui la portera dans ses bras jusque dans son gros truck. Une butch qui enfilera un strap-on et qui la baisera toute la nuit sur la banquette arrière.

Texte par Eat it

Portrait de Rapunzel aux cheveux fraîchement rasés par L Boy

Sunday, April 11, 2010

Don't you want my hand in your pants ?

J'ai 23 ans.
J'ai jamais fait l'amour. J'ai jamais baisé avec une fille non plus.

Je prends l'autobus deux fois par jour.
C'est plein. Tout le temps.
Ces jours-ci, le printemps se présente le nez, frileux,
juste assez pour que les manteaux pis les jupes
raccourcissent.

J'ai 23 ans. J'ai jamais couché avec une fille.
Y a un cortège de cuisses, de hanches, de culs, de seins
partout autour de moi
deux fois par jour

Y en a une qui se place pas loin de moi, des fois
a jase avec son amie, ses fesses tendues vers moi,
les cuisses un peu écartées
ça doit sentir bon entre ses jambes
j'me lèverais pis j'la caresserais là, entre les jambes,
pis a courberait le dos, les hanches relevées
a me regarderait avec un air de cochonne
pis

c'est mon arrêt
je passe à côté d'elle sans la regarder
a jase avec son amie
je débarque

J'ai 23 ans. J'ai jamais couché avec une fille.

Mais j'prends l'autobus 2 fois par jour.
Pis j'me branle chaque fois que je rentre chez nous.


T-Joy

Thursday, April 8, 2010

Service Spécial

Il attend depuis quelques minutes, déjà. Impossible de le deviner à première vue, mais il est fébrile, impatient, incapable de croire ce qui lui arrive. S'il en avait encore la possibilité, il sourirait bêtement et se tordrait les mains. Mais voilà, ça fera bientôt seize ans que son système nerveux a lâché et que son corps ne répond plus aux impulsions de son cerveau. 16 ans qu'il ne peut plus sourire. Ni bander. Ni rien.

La pièce est baignée d'une lumière orangée, pleine d'odeurs fortes et agréables. Il ne s'en aperçoit pas, mais son corps est couvert de sueur. "Bonsoir..." Son coeur s'arrête, puis repart à la volée: une brunette magnifique vient de faire son entrée dans son champ de vision. Ses formes sensuelles et son sourire délicieux le font haleter.
Elle s'approche, l'embrasse doucement et lui demande s'il voudrait qu'on le couche sur le lit. Il hoche la tête d'un quart de centimètre. Elle siffle : deux hommes apparaissent, le soulèvent de son fauteuil et le déposent sur le dos, délicatement, la tête soutenue par un gros coussin.

Elle lui sourit, debout à ses pieds, avant de grimper sur le lit. Il ne voit plus les deux hommes. Elle avance à quatre pattes, sensuelle, mouvante, les hanches roulantes d'un lionne en chasse, à peine couverte de fins sous-vêtements... Ses cheveux défaits tombent en boucles autour de son visage. Il halète.
La tête relevé, il observe la scène comme un spectateur: elle frôle son corps, lui embrasse les jambes, le torse, les bras. Elle dépose ses seins fermes sur son visage, l'embrasse tout près des yeux, là où il peut encore sentir quelque chose. Il frémit et émet un son étrange, à mi-chemin entre un rire et un gémissement.
Elle serre le torse de l'homme entre ses jambes et se caresse à quelques centimètres de son visage. Elle lui présente ses cuisses, ses hanches.. elle avance sa chatte, tout près de son visage. Il essaie de sortir la langue de toutes ses forces, mais n'y parvient pas. Il rit-gémit à nouveau.

Elle recule un peu et se tourne, lui présentant ses fesses rondes et fermes. Quel cul, se dit-il. Elle place son entrejambe à deux doigts de son visage, bougeant de haut en bas, dans un rythme insoutenable. Il peut sentir l'humidité de sa chatte sous le fin morceau de tissu qui la recouvre. Il donnerait n'importe quoi pour pouvoir la manger jusqu'à l'orgasme. Et elle qui s'applique à sucer son membre récalcitrant, de toutes ses forces..

Aucun d'eux ne parvient à honorer cette magnifique 69, mais l'histoire ne dit pas si, au final, il a pu éjaculer ou ressentir la jouissance physique de ses testicules libérées.

Mais il paraît qu'il peut sourire un peu, maintenant.


T-Joy

Tuesday, April 6, 2010

La complainte du dildo


Depuis que tu as rencontré cet homme, c’est comme si je n’existais plus. Je croyais pourtant être le seul, sauf ta main gauche, à pouvoir te faire jouir à coup sûr... Ton nouvel amant peut-il trouver ton point G en quelques secondes comme je le fais? J'en doute.

Reviens chérie. Je m’ennuie tellement de ton humidité et de ta chair rose. Je te pardonnerai tous tes écarts. Et on aura une bonne baise de réconciliation.

Texte par Eat it

Photo par L Boy et Eat it

Thursday, April 1, 2010

Corps à corps


Nous baisons dans un ring de boxe.

Dans les estrades, des hommes applaudissent et crient. Ils aiment la bataille. Ils voudraient nous rejoindre, mais c’est interdit. Plusieurs gardiens de sécurité leur bloquent le passage. Comme la tension augmente, ils font venir des chiens de garde en renfort. Les chiens menacent de mordre les queues indésirables des hommes qui s’approcheraient trop près du spectacle : moi qui lèche sa chatte.

Parmi ces hommes, j’en repère un très beau, qui a l'air d'être un bon baiseur. J’aimerais qu’il me prenne par derrière pendant que je m’applique à gagner le combat contre la frigidité de la fille, à lui donner le premier orgasme de sa vie. Je demande à un gardien de faire monter l’homme en question.

Quand il insère son sexe dans le mien, c’en est trop. La foule en délire devient hors de contrôle. Tout d’un coup, les inhibitions tombent et la peur de l’homosexualité s'évanouit. Les hommes s’embrassent à pleine bouche, se déshabillent, se sucent, se branlent, s’enculent. Les enveloppes de condoms rejoignent les inhibitions piétinées sur le sol.

Dans la salle et sur le ring, les orgasmes fusent de toute part comme des feux d’artifices, suivis de cris d’émerveillement et d’applaudissements.

Eat it

Photo par L Boy et Eat it