But: Vous fournir une perte de temps à haute teneur en libido.
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Saturday, January 14, 2012

Le monde d'Après

Le soir tombe doucement sur les bâtiments abandonnés. La ville est tranquille, aussi calme et silencieuse qu'un désert. Main dans la main, on marche sans destination précise. Elle ne porte que sa petite culotte sexy que j'aime tant et qui souligne si bien la courbe de ses fesses. Ma nudité est très confortable. De temps en temps, son regard ou sa main me caresse l'entre-jambe.


Le lendemain de la fin du monde, on n'arrivait pas à y croire. Les questions se bousculaient : comment était-ce possible que l'humanité entière disparaisse en une nuit ? Qu'était-il arrivé durant notre sommeil ? Et, surtout, pourquoi étions-nous encore vivants, elle et moi ?

L'angoisse et la peur nous avaient collé à la peau durant quelques semaines, jusqu'au jour où l'évidence s'était imposée: nous étions désormais seuls au monde... on s'était regardés en souriant, soudainement plus heureux qu'on ne l'avait jamais été.


Le soir tombe doucement sur la ville abandonnée. Encore quelques heures de lumière, puis nous nous retirerons dans l'un des appartements que nous avons aménagés dans le quartier. Nous sommes partout chez nous, désormais...

Elle accélère le pas pour marcher un peu devant moi. Bien sûr, elle sait à quel point j'aime ses fesses et sa peau douce, à quel point je ne peux résister au mouvement de ses hanches... Et je sais qu'elle aimerait avoir encore un peu de plaisir avant la tombée de la nuit. Avec un clin d'oeil, elle se dirige vers un petit parc de l'autre côté de la rue. En chemin, elle laisse glisser sa petite culotte jusqu'au sol, doucement. Elle s'assoit sur l'herbe fraîche, entre deux arbres, se caresse délicatement. Elle me regarde, souriante, magnifique.


Les premières semaines, on osait à peine se promener nus, prudents, ignorant si d'autres humains avaient survécu eux aussi. Puis le temps avait passé et la peur s'était dissipée...

La première fois, c'est elle qui m'a fait une pipe au coin de deux rues autrefois achalandées. Elle m'a sucé avec ardeur, passionnément, jusqu'à ce que le sperme chaud jaillisse dans sa bouche, puis nous sommes restés couchés au milieu de l'intersection, heureux et libres... La deuxième fois, c'est moi qui l'ai fait crier de jouissance dans un ancien musée. Ensuite, nous avons perdu le compte.


Elle me regarde et se caresse, souriante, magnifique. Mon membre est bien dressé, déjà excité de la voir s'échauffer et d'entendre ses soupirs. Je m'approche, souriant moi aussi. Elle me fait signe de m'étendre au sol, près d'elle. J'obéis avec plaisir. Je connais ce sourire, je sais qu'elle enjambera mon corps pour me présenter son entre-jambe humide, tandis que ses lèvres embrasseront mon membre dur. C'est l'une de nos positions favorites.

L'excitation monte en moi tandis que ma langue chatouille son clitoris. J'empoigne ses fesses et j'enfonce ma langue en elle, tandis que ses lèvres chaudes vont et viennent autour de mon sexe. On s'excite, on ralentit, on s'excite, on ralentit... Grande vague de plaisir où n'existent plus que le désir et l'air doux du soir.


Au début, on a voulu tenir le compte des jours. Un calendrier nous permettrait peut-être de retrouver un peu du monde d'autrefois. Puis nous avons cessé de désirer le monde d'autrefois. À bien y penser, notre nouveau monde était beaucoup plus intéressant... Le monde d'Avant, gris et terne, ou le monde d'Après, chaud et sensuel ? Nous avons choisi l'Après en gémissant de plaisir.


Son désir atteint un sommet; j'ai les joues et le visage trempés. Sentir son excitation monter en flèche décuple la mienne et je dois me retenir pour ne pas éjaculer tout de suite. Elle sent mon hésitation et retire ses lèvres, compréhensive, après un dernier coup de langue.

Elle se retourne et me regarde, du feu dans les yeux. Mon regard doit être tout aussi ardent, car elle se précipite sur moi et m'enlace, enfourchant mon membre dur. J'entre en elle, doucement, m'efforçant d'étirer le plaisir au maximum. Son dos cambré et ses seins tendus attisent mon désir à l'extrême et je varie le rythme de mes coups de hanche, tandis qu'elle presse son corps contre le mien.

Nous sommes au bord de la jouissance. Chacun de nous voudrait se retenir encore un peu, étirer une seconde de plus ce moment magnifique, mais nous n'en pouvons plus. La jouissance explose en moi comme un soleil et je sens qu'elle est traversée par le même frisson, la même vague de plaisir immense.

En riant, nous nous écroulons dans les bras l'un de l'autre. Nos bras s'enlacent, nos corps se trouvent et s'emboîtent tendrement. Essoufflés, on partage quelques caresses tandis que l'excitation retombe.

Le soir tombe doucement.


T-Joy