But: Vous fournir une perte de temps à haute teneur en libido.
Moyens : Fiction errrotique, moeurs dépravées et humour douteux.


pornoprose@gmail.com


Monday, February 20, 2012

CARESSES EN TROIS TEMPS

1 - Un cercle sur ta peau

J'ai tracé un cercle sur ta peau.
Comme ça, du bout d'un doigt.
J'ai vu le frisson qui t'a parcouru.
Je n'ai pas réfléchi.
Mercredi matin.

Les portes s'ouvrent et tu quittes le wagon,
laissant derrière toi une vague impression de tendresse.

Je ne connais pas ton nom,
mais je connais ton sourire.

2 - Pays inconnu

Soleil. Un après-midi d'été.
Couchés par terre dans l'herbe fraîche.

Le vent chaud danse autour de nous, léger et langoureux.
Ta peau m'appelle comme un horizon.
Du bout des doigts, je trace une ligne
ton cou
ton épaule
ta poitrine
ton ventre
ta hanche
ta cuisse

Pays inconnu, terre de tendresse

Aventurière, ma main grimpe la colline de tes fesses,
l'effleure doucement avant de repartir le long de ton ventre.
Elle danse sur ton flanc, caresse ta poitrine et rejoint tes lèvres,
semant des frissons partout sur son chemin.

Soleil. Un après-midi d'été.
Je laisse traîner mes doigts sur ta peau.

3 - Dans le noir

Les yeux bandés, je respire doucement,
savourant la caresse de l'air sur ma peau

Je sais que tu es là, tout près, invisible

Parfois, la pointe de ton sein effleure mon ventre
et ta respiration s'accélère, ton corps se rapproche...

Puis le néant
ton souffle qui s'éloigne
l'attente savoureuse d'un jeu aveugle

Tu promènes tes mains au hasard,
valse électrique et sans pitié qui efface tout en moi,
ne laissant rien d'autre qu'un désir immense

Ta main s'empare doucement de mon membre
Tes caresses lentes et savoureuses me font oublier où je suis
Tes jambes serrées contre mon corps,
je sens la chaleur qui grimpe, insupportable

En guise de représailles, mes doigts dansent sur ta peau,
descendent jusqu'au triangle de soie qui te couvre à peine

Nos corps serrés l'un contre l'autre
le désir devient tempête, puis tsunami

j'entre en toi
le mouvement de mes hanches
tes soupirs en écho

il n'y a plus rien

rien d'autre

qu'un désir

immense


T-Joy

À la japonaise

Elle est étudiante, elle a vingt ans, et je n'ai jamais fait ça auparavant. Je veux dire, je n'ai jamais payé pour ça. Ceci dit, elle est futée, c'est un bon moyen de financer ses études. C'est complètement par hasard que je tombe sur elle.

Elle est sexy, sur quelques photos, et je sais depuis longtemps qu'un fétichiste sommeille en moi.

Bonjour,

tu m'as dit aimer la lingerie portée,

et bien me voila :)

amitiés

Laure

Délicieuse et polie dans ses mails, précise et directe, j'aime particulièrement ça. Le prix est correct. D'habitude, elle pousse le vice jusqu'à assurer en personne la livraison, un geste rare, un mouvement payant pour un commerçant. Je vis loin d'elle, la Poste fera le boulot. C'est mon fantasme, recevoir ça au courrier du matin.

Bonjour,

Pardon pour ma réponse tardive.

Je peux te fournir une culotte en 24 h ou plus si tu veux que je la

porte plus longtemps.

Elle sera bien mouillée, odorante.

L.

Le 08/10/10, ***<***@hotmail.com> a écrit :

>

> Re-bonjour!

>

> Le paiement a été effectué, mon pseudo paypal est ***@free.fr

>

> Tiens-moi au courant, si tout est ok, bises. :-)

>

> S.

Coucou,

Pour la durée, 2 jours c'est toujours mieux. Je te la posterai lundi pour qu'elle arrive vite sans risquer qu'elle reste le weekend à la Poste. Pour la photo, je veux bien mais sans mon visage.

Je te souhaite une bonne nuit,

L.

Le week-end s'étire, sans nom, sans image. Je vaque, l'imaginant dans son quotidien, chez elle, dans les rues de Paris, portant la culotte, la froissant entre ses cuisses, la parfumant en la mouillant. Son job. Comment s'y prend-elle ? À quoi pense-t-elle pour assurer le boulot, remplir la tâche ?

Le lundi, elle roule en boule le tissu, le tasse dans une enveloppe, file au bureau le plus proche et glisse mon fantasme dans une fente jaune et froide.

La semaine passe. J'y pense continuellement. Ma boite est vide. J'ai fait un deal avec elle. Quelques photos d'elle portant la culotte, puisque je ne pourrai profiter de sa présence à la livraison.

Coucou,

Préviens-moi quand tu l'auras reçue pour que je t'envoie les photos par mail, ainsi tu profiteras en même temps du spectacle et de mes parfums intimes : )

Je t'embrasse,

L.

Le 14/10/10, ***<***@hotmail.com> a écrit :

>

> Hello, Laure,

>

> je n'ai toujours rien reçu, j'espère que la Poste ne me joue pas de tour,

> avec ces grèves. Peux-tu me dire quand tu as envoyé la culotte ?

> Bises,

>

> S.

Vendredi en fin d'après-midi, son enveloppe dépasse un peu de ma boite. Je m'en empare et monte quatre à quatre l'escalier. Debout dans la cuisine, je n'ai même pas déboutonné mon imperméable, mes mains tremblantes déchirent l'emballage: dans un petit sachet de plastique transparent, une espèce de dentelle noire que je déplie tout contre mon visage, sous mes narines. C'est un shoot mortel, un coup derrière la tête. Ça sent sa peau parfumée, au niveau de l'élastique. Et puis l'odeur d'un cul, plus on descend, plus on renifle. Au coeur du tissu, là où il est maculé, là où il a frotté contre sa fente, ça sent elle. Profondément. Comme seuls ses amants et ses clients peuvent le sentir. Je m'enivre de ce parfum, le goûte même, de la pointe de la langue. Et puis file aux toilettes me masturber.

Fétichiste et collectionneur, je vais me ruiner, elle a gagné un client fidèle. Elle est parfaite.

ED